Les lauréats

À la fin des années 60, il n'y avait pas beaucoup d'opportunités pour les filles qui voulaient faire du sport. Jill Lindquist a donc créé ses propres opportunités.

"Plusieurs fois, [l'entraîneur d'athlétisme] Bob Rogness m'emmenait à des courses où je me mesurais à des filles de l'université", raconte-t-elle. "Je me souviens aussi de mon professeur d'éducation physique à la Middle School West, B.K. Stein, et de son mari qui m'emmenaient à des courses.

Le sport au lycée n'étant pas une option pour les filles, Jill s'est tournée vers l'activité la plus athlétique qui lui venait à l'esprit : le cheerleading.

"C'était très prestigieux d'être pom-pom girl", dit-elle. "Et la seule raison pour laquelle j'ai pu en être une, c'est parce que je pouvais faire un saut de puce sur la glace. Ils ne pouvaient donc pas m'écarter de l'équipe".

En classe, elle avait beaucoup de difficultés en mathématiques, mais elle a réussi à remonter la pente grâce à un professeur qui ne l'a pas abandonnée.

"Les mathématiques n'étaient pas mon domaine, mais j'ai eu le coup de foudre pour M. Deidrich", dit-elle. "Il m'a fait comprendre que je pouvais apprendre les mathématiques. C'était un homme vraiment gentil.

Jill a emmené sa passion pour l'athlétisme à Buffalo, dans le Minnesota, où elle a enseigné l'éducation physique pendant 34 ans. Elle a également entraîné à peu près tous les sports possibles et imaginables, et elle est toujours en pleine forme depuis 25 ans en tant qu'entraîneur de cross-country.

"En cross-country, tout le monde a du succès et tout le monde peut jouer", dit-elle. "Il n'y a pas de temps mort à attendre sur le banc. Et les enfants me permettent vraiment de rester jeune. Les enfants vous enthousiasment et vous font faire des choses que vous ne feriez pas en temps normal.

En ce qui concerne ses propres années de lycée, elle est heureuse d'avoir fréquenté un établissement qui lui a permis d'être elle-même.

"Je voulais être un garçon. Je voulais faire du sport et faire toutes les choses qu'ils ne nous laissaient pas faire. À MHS, j'ai donc appris à marcher au son d'un tambour différent et à m'en accommoder. Je pouvais faire ce que je voulais et être acceptée.

Après avoir obtenu son diplôme, Jill a fréquenté le Gustavus Adolphus College où elle a fait ses armes dans les équipes féminines de softball, d'athlétisme, de natation, de basket-ball et de tennis, toutes nouvellement formées après l'adoption du titre IX des amendements à l'éducation en 1972. Jill a été intronisée au panthéon de l'athlétisme du Gustavus Adolphus College en 1995.